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Dass Versprechen, die vor der Wahl gegeben werden, nach der Wahl nicht immer eingehalten werden, ist nichts Neues. Aber Angela Merkel ist gerade dabei ein ganz besonders schöne 180-Grad-Drehung zu vollführen. Im Fernsehduell vor der Bundestagswahl hätte sie klarer nicht sein können. Sie unterschreibe keinen Koalitionsvertrag mit einer Maut für Autofahrer, erklärte sie damals.
Jetzt sieht das plötzlich ganz anders aus. Die CDU kann sich nun doch eine Abgabe für die Nutzung deutscher Straßen vorstellen. Wie genau das aussehen soll, wird in Berlin noch verhandelt. Klar ist aber: deutsche Autofahrer sollen gleichzeitig finanziell entlastet werden – vermutlich über die Kfz-Steuer.
Es klingt nach einer echten Mogelpackung und es bleibt zu hoffen, dass spätestens die Europäische Kommission dem einen Riegel vorschiebt. Denn: Eine reine Maut für nicht-deutsche Autofahrer wäre wegen des Grundsatzes der Antidiskriminierung mit dem europäischen Recht unvereinbar. Bisher redet sich der EU-Verkehrskommissar Siim Kallas raus. Ganz eindeutig will er sich erst positionieren, wenn er die deutschen Vorschläge im Detail kennt. Immerhin schloss er schon mal aus,, dass es eine «direkte Verbindung» zwischen Auto-Maut und Kfz-Steuer geben dürfe. Autofahrer dürfen also nicht ihre Vignette einfach bei ihrer Steuererklärung miteinreichen. Aber keiner kann zu diesem Zeitpunkt vorhersagen, wie die EU-Kommission entscheiden würde, wenn die Auto-Maut Anfang des Jahres eingeführt und die Kfz-Steuer ein halbes Jahr später gesenkt würde.
Richtig ist, dass man dringend darüber nachdenken muss, Anreize zu schaffen, dass die Bürgerinnen und Bürger immer öfter das Auto stehen lassen. Gerade in städtischen Gebieten kann das nur durch eine Stärkung des öffentlichen Nahverkehrs gelingen. Eine „Flatrate für die Autobahn“, die es bei der Einführung einer Pkw-Vignette nach österreichischem Vorbild geben würde und die zurzeit in Berlin favorisiert würde, würde das garantiert nicht schaffen.
~en~
Anything But a Future-Proof Transport Policy!
The fact that promises given before an election are not always kept afterwards is old news. Yet we are currently witnessing Angela Merkel executing a particularly spectacular about-face. In the TV debate ahead of the German federal election she could have not been any clearer: She would not sign a coalition agreement which contained a highway toll for motorists, she declared at the time.
All of that has suddenly changed. Now, the CDU can envision a fee for anyone using the German road network after all. The details are still being negotiated in Berlin. One thing is clear, however: At the same time, the financial burden on German motorists is to be eased – presumably by lowering the motor vehicle tax.
It sounds like a blatant case of false advertising, and we can only hope that if all else fails, the European Commission will put a stop to this. The reason: Exacting a highway toll only from non-German motorists would be incompatible with European law and its anti-discrimination provisions. So far EU transport commissioner Siim Kallas has shirked the issue, waiting to take a clear stand until he has obtained detailed knowledge of the German propositions. At least he has already ruled out any “direct link” between the car toll and the motor vehicle tax. Motorists therefore will not be able to simply submit their toll stickers along with their tax returns. Nevertheless, at this point no one can predict what the EU Commission would decide if the passenger car toll was introduced at the beginning of the year and the motor vehicle tax lowered six months later.
It is correct that there is an urgent need to think about creating incentives for people to use other means of transportation than their cars more often. In the urban areas in particular, this can only be promoted by expanding the public transport system. A “highway flat rate” which would be the result of introducing a vignette-based passenger car toll along the lines of the Austrian model – as currently favoured in Berlin – would certainly not achieve the desired result.
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~fr~
Est-ce cela une politique de mobilité durable ?
Que des promesses formulées avant les élections ne soient pas tenues au lendemain de celles-ci n’est pas nouveau. Mais Angela Merkel est en train d’effectuer un virage à 180 degrés tout à fait remarquable. Lors du duel télévisé avant les élections pour le Parlement fédéral, elle n’aurait pas pu être plus claire. Elle ne signerait aucun accord de coalition prévoyant un péage pour automobiles, avait-elle alors déclaré.
La question prend soudain une tout autre tournure. Le CDU se dit maintenant favorable à une redevance pour l’utilisation des routes allemandes. La forme qu’elle prendrait fait actuellement l’objet de négociations à Berlin. Une chose est claire cependant : les conducteurs allemands bénéficieraient dans un même temps d’une compensation financière – sans doute par le biais de la taxe sur les véhicules.
Cela a tous les traits d’un miroir aux alouettes et il faut espérer qu’au moins la Commission européenne y mettra le holà. En effet, un péage pour conducteur étranger serait contraire au droit européen en raison du principe de non-discrimination. Jusqu’à présent, le Commissaire aux transports UE Siim Kallas se tient à l’écart du débat. Il entend clairement n’adopter une position que lorsqu’il connaîtra les propositions allemandes dans le détail. Néanmoins, il exclut d’emblée qu’il puisse exister une « relation directe » entre péage automobile et taxe sur les véhicules. Les automobilistes ne pourraient donc pas joindre leur vignette à leur déclaration fiscale. Pour l’heure, personne ne peut prédire quelle décision prendrait la Commission UE si le péage automobile était introduit au début de l’année et que la taxe sur les véhicules était diminuée six moins plus tard.
Qu’il faille réfléchir d’urgence à des mesures incitant les citoyens et citoyennes à se passer un maximum de la voiture ne fait aucun doute. Dans les zones urbaines, cet objectif ne pourra être atteint que grâce à un renforcement de l’offre de transports publics. Par contre, un « forfait pour autoroute », tel qu’il existerait en cas d’introduction d’une vignette automobile d’après l’exemple autrichien et qui remporterait apparemment la préférence de Berlin pour le moment, ne permettrait certainement pas de réaliser cet objectif.
~/fr~
